En ce jour du 05 octobre 2009 j'ai la grande joie (et la grande frousse-oh la belle amie!!) de vous faire part de la naissance de mon entreprise (statut auto-entrepreneur) pour le massage et le tarot.
C'est peut-être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup (mais non je ne me suis pas mis au piano).
Une nouvelle aventure!!!!
Sinon pour ceux et celles qui connaissent le chanteur poète Julos Beaucarne, il sera l'invité jeudi prochain à partir de 23 h sur IDFM98, l'animateur Jean-Claude Carton m'a invité à participer à l'émission. Je suis aux anges.
Voici un petit aperçu du personnage.
Dans son métier de chanteur-poète, Julos Beaucarne était secondé par sa femme, Louise-Hélène. Le 2 février 1975, un déséquilibré l'a poignardée. Après ce drame épouvantable, Julos a écrit à ses amis, au cours de la nuit même qui a suivi la mort de sa femme, la lettre que voici:
Amis bien-aimés,
Ma Loulou est partie pour le pays de l'envers du décor, un homme lui a donné neuf coups de poignard dans sa peau douce. C'est la société qui est malade, il nous faut la remettre d'aplomb et d'équerre par l'amour et l'amitié et la persuasion. C'est l'histoire de mon petit amour à moi, arrêté sur le seuil de ses trente-trois ans. Ne perdons pas courage, ni vous ni moi. Je vais continuer ma vie et mes voyages avec ce poids à porter en plus et mes deux chéris qui lui ressemblent.
Sans vous commander, je vous demande d'aimer plus que jamais ceux qui vous sont proches ; le monde est une triste boutique, les cœurs purs doivent se mettre ensemble pour l'embellir, il faut reboiser l'âme humaine. Je resterai sur le pont, je resterai un jardinier, je cultiverai mes plantes de langage. A travers mes dires vous retrouverez ma bien-aimée ; il n'est de vrai que l'amitié et l'amour. Je suis maintenant très loin au fond du panier des tristesses. On doit manger chacun, dit-on, un sac de charbon pour aller en paradis. Ah ! comme j'aimerais qu'il y ait un paradis, comme ce serait doux les retrouvailles.
En attendant, à vous autres, mes amis de l'ici-bas, face à ce qui m'arrive, je prends la liberté, moi qui ne suis qu'un histrion, qu'un batteur de planches, qu'un comédien qui fait du rêve avec du vent, je prends la liberté de vous écrire pour vous dire ce à quoi je pense aujourd'hui : je pense de toutes mes forces qu'il faut s'aimer à tort et à travers.
Franck