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| l'ORACLE du DALAI LAMA ......... | |
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Admin Admin
Nombre de messages : 1261 Age : 66 Date d'inscription : 22/10/2005
| Sujet: l'ORACLE du DALAI LAMA ......... Mer 19 Nov - 17:06 | |
| Le SAVIEZ-Vous ? Cet article, fait suite à mon dernier RDV avec Bijou …… J’avais lu récemment et donc appris, dans un article concernant la voyante Maud Kristen, que le DALAI LAMA avait un ORACLE …….
J’étais tellement surprise, par cette nouvelle que je m’étais dit, que j’en parlerai sur le forum………pour ceux qui pourraient être intéressés ! Pris par d’autres activités, j’avais donc oublié le sujet……jusqu’à ce que Bijou vienne me voir, et me montre le dernier livre de Maud Kristen au titre évocateur de « Ma vie et l’invisible » dans lequel, elle fait référence à l’ORACLE du Dalaï Lama .
D’où, mon message aujourd’hui ……..
QUESTION que je me suis posée : Le Dalaï-Lama n’est donc pas CLAIRVOYANT ? Je reste interloquée par cette découverte......... Il semblerait que cet oracle, qui a son palais, soit un pilier du gouvernement tibétain ........
Intéressant de voir comment est choisi le fameux oracle !!!
Intéressant aussi de voir comment la manifestation de l’oracle, et comment est traduit le message !!! Incroyable …….
Cela me rappelle l'histoire de la Pythie et de l’ORACLE de DELPHES: La Pythie rentrait en transe, et s'exprimait en propos confus, qui devaient être interprétés par un collège de deux prêtres, assistés par cinq ministres du culte.
Tout comme le médium du Dalaï lama……. la traduction de la lecture se fera par des prêtres....... Je saisis mieux aujourd'hui, pourquoi, le peuple tibétains rencontrent autant de difficultés.........Ils restent ANCRES, ENCRES sur de vieilles croyances....... Ils ne semblent pas vivre avec leur TEMPS ...... mais plutôt avec leur KARMA !
lire l'article ci-dessous | |
| | | Admin Admin
Nombre de messages : 1261 Age : 66 Date d'inscription : 22/10/2005
| Sujet: Re: l'ORACLE du DALAI LAMA ......... Mer 19 Nov - 17:16 | |
| Article par Stéphane Allix
Le Netchung Kuten, médium du Dalaï lama Il ne s’agit pas d’un secret d’État, et pourtant très peu de gens savent que le Dalaï Lama ne prend aucune décision importante sans consulter au préalable son oracle. C’est un lama très doux, mais par sa bouche, le royaume des esprits s’exprime de façon ultra spectaculaire.
Dharamsala, un matin d’avril. Il n’est pas sept heures mais déjà dans le temple l’activité bat son plein. Le petit monastère de Netchung est situé en contrebas de la résidence du Dalaï lama, dans l’enceinte de Gangchen Kyishong, là où sont regroupées plusieurs institutions du gouvernement tibétain en exil. Le monastère en fait partie, c’est celui de l’Oracle d’État, l’Oracle du Dalaï lama : le Netchung.
Et ce matin, l’Oracle va être consulté. Le Netchung - aussi appelé Dordjé Drakden - est une déité, une entité tutélaire du bouddhisme tibétain. Une force du royaume des esprits. Depuis plusieurs siècles, il existe une tradition au Tibet qui consiste à entrer en communication avec cet esprit, avec le Netchung, par l’intermédiaire d’un homme.
Un médium ! C’est en l’an 1544 précisément que l’esprit du Netchung s’est pour la première fois exprimé en utilisant un canal humain : le corps de Lobsang Palden. Cet homme devint ainsi le premier médium du Netchung, un « Kuten », ce qui signifie littéralement « support physique ». Depuis lors, le Netchung a acquis ce statut d’Oracle d’État, statut qu’il avait déjà sous le règne du 5e Dalaï lama. Le Netchung Kuten a rang de vice-ministre.
Cette tradition perdure aujourd’hui en exil.
Une des fonctions de l’Oracle du Netchung est de faire des prédictions à la demande du Dalaï lama, ou d’autres officiels du gouvernement, mais il est avant tout l’un des protecteurs du Dharma et de ceux qui le pratiquent. Depuis cinq siècles, treize médiums se sont succédés au service du Netchung et du gouvernement tibétain.
Rencontre avec le quatorzième Netchung Kuten.
Il a 49 ans, mais en fait 15 de moins. Thubten Ngodup est né au Tibet en 1958. Sa famille quitte le pays après l’invasion chinoise. Arrivé à Dharamsala en 1969, Thubten rejoignit le monastère de Netchung, en 1971, comme simple moine.
« Je m’appelle, Thubten Ngodup, je suis le Kuten de l’Oracle d’État du Dalaï lama. Lorsque j’ai été choisi, j’avais 30 ans. J’étais un des moines du monastère de Netchung, comme mon prédécesseur Lobsang Jigmé. Il était devenu le 13e Netchung Kuten en 1945. Lobsang Jigmé est mort le 26 Avril 1984, ici, à Dharamsala. Durant les trois années qui ont suivi, il n’y a pas eu de médium.
Il y a eu des prières faites, notamment par le Dalaï lama, afin de demander au Netchung qu’il se manifeste rapidement et choisisse son médium. Aucun résultat. Puis, en 1987, des lamas du monastère de Drepung (traditionnellement proche de celui de Netchung) nous ont dit peu importe qu’il n’y ait pas de médium, il faut faire la cérémonie sans lui, et voir ce qui se produira. À cette époque je m’occupais des offrandes d’encens et de thé aux déités. »
Devant l’entrée du temple, les premiers rayons du soleil naissant jettent une lumière d’or. Sur le toit du monastère, des offrandes de beurre et de farine ont été laissées aux corbeaux et aux vautours qui se régalent. Les moineaux et les hirondelles volent en tout sens sous les soupentes des cellules des moines. De l’intérieur du temple s’échappent des odeurs d’encens et un murmure de prières. Juste à l’entrée, deux moines soufflent dans leur longues trompettes au son si grave.
Leur appel résonne entre les murs. Puis la cérémonie du matin cesse, laissant la place à celle, plus exceptionnelle et rare, de l’Oracle. Une foule vêtue d’étoffe grenat jaillit du temple. Quelques moinillons rangent les coussins, les tables, et balayent le parquet. D’autres continuent de souffler dans des trompettes plus petites, et dont le son ressemble à celui d’une cornemuse. Du monde se presse bientôt au bas des marches menant au temple. Des tibétains, vêtus de costumes traditionnels. D’autres tournent autour du temple, rosaire à la main. Deux moines reprennent les longues trompettes, elles résonnent une nouvelle fois avec gravité. Ils sortent de leurs instruments de longues et graduelles embardées. Des rires parviennent de la pièce où les officiels, et notamment le ministre des Affaires religieuses et culturelles Kalon Tashi Wangdi, patientent.
Il est 7h15, Tashi Wangdi s’avance vers l’entrée du temple. Tout le monde se rassemble, des écharpes blanches d’offrande dans les mains. Tashi Wangdi, le ministre, est celui qui a demandé à consulter l’Oracle. Seules une quinzaine de cérémonies ont lieu dans une année. Elles ne sont jamais programmées à des dates définies, sauf pour une seule, au moment de Losar, le nouvel an tibétain. A cette occasion, le Dalaï lama, le conseil des ministres, et tous les grands lamas viennent dans le temple. Pour les autres, comme aujourd’hui, c’est sur une requête du Dalaï lama ou celle d’un ministre, que le Kuten Thubten Ngodup se mets en état de transe.
« Dans le bouddhisme mahayana tibétain, il y a différents types de médium. Le Netchung est celui du gouvernement, du Dalaï lama. C’est l’Oracle d’État. Il y a trois différentes façon de devenir Kuten. Dans un cas, les médiums le sont de père en fils. Beaucoup le deviennent de cette manière, suivant une lignée familiale.
L’autre cas de figure se fait par connexions karmiques. Des lamas choisissent une personne durant une cérémonie spéciale. Pour le Netchung, c’est encore différent. Personne ne sait qui est le prochain médium. Même le Dalaï lama ne peut pas savoir. C’est l’Oracle, la déité elle-même qui choisit la personne qui sera son médium. Pour moi, ça s’est produit d’une manière particulière, lors de cette cérémonie demandée par les lamas de Drepung.
« Elle a eu lieu le 31 mars 1987. Très peu de temps après le début, en quelques minutes, mon corps s’est mis à trembler. J’ai eu le sentiment qu’une lumière venait dans mon corps, comme une décharge électrique. Gros choc ! j’ai perdu connaissance. Tout le monde a cru que j’avais un problème. J’ai repris conscience et tout le monde était autour de moi, pensant que j’avais eu un malaise.
La nouvelle est rapidement montée jusqu’à la résidence du Dalaï lama. Le lendemain, le Dalaï lama a envoyé un message qui disait : je veux voir ce moine, qui qu’il soit !
Alors je suis monté le voir. C’était la première fois que je me trouvais dans la chambre du Dalaï lama. Avant je ne l’avais rencontré qu’en présence de beaucoup de monde. Il m’a demandé de lui décrire ce qui m’était arrivé. Je lui ai tout raconté et il a conclu : peut-être êtes-vous le médium, il faut que vous entriez en retraite. Ça a duré un mois. Un mois pendant lequel des rinpotchés sont venus me voir toutes les semaines. Après la retraite, le Dalaï lama a voulu assister à une cérémonie pendant laquelle j’entrais en transe.
Durant cette cérémonie, beaucoup de hauts dignitaires, des ministres, le Dalaï lama ont tous posés des questions au Netchung, pour avoir la confirmation que j’étais bien le médium. Le 4 septembre 1987, j’ai eu une audience spéciale avec le Dalaï lama. Il est venu ici dans ce monastère. C’est devenu officiel ce jour-là. J’ai été intronisé comme le Kuten de l’Oracle d’État du Tibet.
« La première fois j’avais eu peur mais plus maintenant. » Devant le ministre et les quelques dizaines de fidèles venus assister à l’événement, Thubten Ngodup, précédé d’un moine porteur d’encens, pénètre dans le temple. Les officiels s’installent par terre sur des tapis, face au trône. La salle du temple se remplit. Les moines restent debout. Le Kuten Thubten Ngodup, qui avait disparu quelques instant dans l’arrière du temple, réapparaît habillé d’une belle robe de brocart aux tons jaunes. D’autres éléments d’un costume fort imposant l’attendent devant le trône. Une rangée de moines se tient prête.
Le Kuten prend place. Quatre moines l’aident à achever son habillage. On lui place un lourd harnachement dans le dos, puis un miroir circulaire décoré de turquoises et d’améthystes sur le poitrail. Sur le métal polis est gravé le mantra de Dordjé Drakden. Le tout dépasse les trente kilos.
Les chants commencent, très légers, étrangement modulés. C’est une sorte de mélopée, ponctuée à la fin de chaque mantra par un brusque changement d’intonation. Un rythme très différent, dans ses sonorités, des chants entendus habituellement lors des pujas. La mélodie est prenante, magique. Les minutes s’écoulent, une dizaine. Puis, très vite, le Kuten, jusque-là assis sur le trône, en méditation, se met à trembler.
C’est le moment où les moines immobiles à ses côtés placent sur sa tête une coiffe imposante. Une sorte de casque assez massif qui pèse à lui seul prés de 15 kilos. Dans son état normal, lorsqu’il n’est pas en transe, le cou de Thubten Ngodup aurait les plus grandes difficulté à supporter le poids de cette coiffe. Pourtant, voilà qu’il part en arrière, se redresse, s’immobilise. Il semble dormir, ne fait plus de mouvements.
Les chants reprennent, plus intenses encore, envoûtants. Et soudain Thubten Ngodup bondit. Il est en transe. Il est le Netchung.
A cet instant précis, toute l’assistance se lève. C’est très impressionnant. L’Oracle bouge la tête à gauche, à droite, d’avant en arrière dans des gestes que les moines semblent connaître, attendre. Il sont attentifs, comme devant quelque chose qui menacerait d’exploser. Dans une main, l’Oracle tient un sabre et dans l’autre, un arc. Il effectue des mouvements amples et désordonnés avec les bras. Puis soudain il reste debout, dressé, sifflant entre ses lèvres, bougeant avec violence, tournant la tête en tout sens. Son visage est parcouru de grimaces, il est méconnaissable. Respirant avec force.
Soufflant. Comme si une énergie insoupçonnable n’arrivait plus à être contenue dans ce corps de chair. Les moines tentent de l’asseoir, l’Oracle semble alors lentement parvenir à se maîtriser. Sur un signe d’un des moines assistant, le ministre, puis les officiels, s’avancent plein de déférence afin de recevoir la bénédiction du Netchung. Ensuite, tous les gens présents font de même. Il souffle, il siffle, transpire énormément, bouge la tête.
D’une main agitée, le Netchung attrape des grains de riz dans une coupe et les offre en bénédiction, dans les mains des fidèles. Ça va vite. Les officiels prennent ensuite à nouveau place devant lui, inclinés en marque de respect, et avec l’aide des moines très attentifs au moindre de ses gestes, ils posent leurs questions à l’esprit du Netchung.
Un moine âgé note chacun des mots qui sortent des lèvres écumantes du médium. Il parle d’une voix stridente, aigue, par petites sentences presque sifflées. Il est assis, mais bouge continuellement la tête. Il transpire beaucoup, un des moines est chargé de lui donner à boire.
A plusieurs reprises, l’Oracle arrache même le stylo de la main du scribe et écrit lui-même quelques mots difficilement déchiffrables. Il lui semble très difficile de contrôler ce corps, ses mouvements. Comme si une force trop grande se trouvait à l’étroit dans le corps de chair de Thubten Ngodup.
« Lors d’une cérémonie, alors que les moines commencent à prier, je suis dans un état de méditation. Je vois les gens présents, j’entends la musique. Après quelques minutes, toutes ces sensations s’éloignent. Les sons deviennent plus diffus, ma vision se trouble.
Comme si je m’endormais. Juste avant que la transe ne commence, j’ai l’impression que mon corps devient de plus en plus grand, je transpire. Je ressens un peu la même chose quand je suis dans un avion et qu’il y a un violent trou d’air. Petit à petit, avec les prières et la méditation, le Netchung rentre dans mon corps et je ne me souviens plus de rien. Les transes peuvent durer une heure, 45 minutes, 30 minutes, mais pour moi, c’est très rapide.
Une fois que l’oracle quitte mon corps, on me transporte dans une autre pièce, dans mon lit. Après 15 minutes, je reviens à moi. En fait pour moi, je suis dans le temple, et l’instant d’après, je me retrouve dans ma chambre ; voilà ce que je ressens. En me réveillant, j’ai des douleurs dans la poitrine, dans la tête. Mes battements de cœur sont très accélérés. Tous mes muscles me font mal... C’est un peu comme les rêves que vous avez la nuit précédente et dont vous ne vous rappelez rien au matin. Je ne me souviens de rien. Je suis le médium, je suis la personne qui reçoit la déité, je ne suis pas l’oracle, ça n’est pas moi qui parle. Je ne suis pas l’oracle de Netchung, je ne suis que son médium. »
Après une vingtaine de minutes et plusieurs pages de notes, l’Oracle se lève brusquement, tout le monde s’écarte, et il bascule en arrière. Les moines le rattrapent et lui ôtent immédiatement sa coiffe, ainsi que son plastron, puis l’emportent vite à l’extérieur du temple, inanimé.
Le ministre s’en va également, avec en main les précieuses informations venues d’un autre monde. Dans son autobiographie, le Dalaï lama évoque en ces termes l’Oracle du Netchung : « C’est une ancienne méthode de récolte d’informations. Je l’utilise pour la simple et bonne raison que lorsque je repense à ces nombreuses occasions où j’ai été amené à questionner l’oracle, à chaque fois, sans exception, ses réponses furent correctes. Je ne veux pas dire par là que je m’en remets exclusivement aux conseils de l’oracle. Je ne le fais pas. Je demande son avis, exactement de la même manière que je demande celui de mon cabinet, ou que j’interroge ma propre conscience. Je considère les déités comme étant ma « chambre haute » et mon conseil des ministres comme étant ma « chambre basse ». À l’instar de nombreux dirigeants, je consulte les deux avant de prendre une décision concernant les affaires de l’État. Avoir affaire au Netchung n’est pas aisé. Cela demande du temps et de la patience, lors de chaque rencontre, avant qu’il ne s’ouvre. Il est très réservé et austère, comme on l’imagine d’un grand vieil homme des temps anciens. »
Quelques heures après la cérémonie, Thubten Ngodup, remis de ses émotions, s’est plongé dans les activités quotidiennes de son monastère. Les yeux pétillants de gentillesse, le crâne luisant comme un bol, il regarde les hirondelles virevolter entre les colonnades du temple. Un grand sourire éclaire son visage.
beatchapelle | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: l'ORACLE du DALAI LAMA ......... Mer 23 Déc - 4:50 | |
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Extrait d'article :
D'un côté, les fidèles du dalaï-lama et du culte traditionnel qu'il incarne. De l’autre, les adeptes du culte Dorjé Shugden, une déité du bouddhisme traditionnel tibétain que le dalaï-lama considère comme un démon. Ces derniers ne croient plus en leur leader spirituel et sont ostracisés par leurs pairs.
Derrière la divergence spirituelle, un enjeu politique : les Shugden sont ouvertement accusés par le dalaï-lama de soutenir la Chine et de trahir la cause tibétaine.
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Mais mieux que des mots voyez plutôt cet article accompagné de sa vidéo, vous ne serez pas déçu, et pour les incrédules, séduits par l'aura et la magnificence du Dalai Lama, offrez vous la possibilité d'ouvrir votre vision à une autre face du cube ... Vous constaterez à quel point les Tibétains sont maintenus en permanence dans un état de PEUR = Pouvoir Émotionnel Magnétique !!
http://www.france24.com/fr/20080808-inde-tibetain-dalai-lama-bouddhistes-demons-shugden-scission-schisme-moines
Dernière édition par Nathaly le Lun 25 Juil - 19:11, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: l'ORACLE du DALAI LAMA ......... Mer 23 Déc - 5:13 | |
| Qu'en est-il au juste de la Déesse Dordjé Shougdèn ? Le Dalai Lama à t-il menti à son propos lorsqu'il a déclaré qu'il s'agit d'un "Démon" ? il semblerait bien qu'il s'agisse d'un mensonge.... voir articles ci-après :
"..Plus tard, le 5ème Dalai Lama changea son attitude par rapport à la nature de Dordjé Shougdèn, à tel point qu'il écrivit une prière en son honneur dans laquelle il le décrit comme un protecteur illuminé - un Bouddha. Il lui offrit également un temple à Lhasa, nommé Trode Khangsar, qui existe encore aujourd'hui. Il créa aussi une statue de ses propres mains et la déposa dans un monastère nommé Phelgyeling, au Népal. Ce dernier et aujourd'hui en danger d'être détruit."
Selon Trijang Rinpoché, qui fut le tuteur cadet du dalaï-lama et célèbre gelugpa du XXe siècle, « Dordjé Shougdèn aide, guide et protège toujours les pratiquants purs et fidèles en accordant des bénédictions, augmentant leur sagesse, accomplissant leurs désirs et accordant du succès à toutes leurs activités vertueuses. »
Guéshe Kelsang donne l'explication suivante :
« Les bouddhas se sont manifestés sous la forme de divers protecteurs du dharma, tels que Mahakala, Kalarupa, Kalindewi et Dordjé Shougdèn. De Je Tsongkhapa jusqu'au premier panchen-lama, Losang Tchökyi Gyaltsen, c'est Kalarupa qui était le principal protecteur du dharma de la lignée de Je Tsongkhapa. Plus tard, cependant, beaucoup de grands lamas ont senti que c'était Dordjé Shougdèn qui était devenu le principal protecteur du dharma de cette tradition.
Parmi tous les protecteurs du dharma, Mahakala à quatre visages, Kalarupa et Dordjé Shougdèn en particulier ont la même nature parce qu'ils sont tous des émanations de Manjushri.
Toutefois les êtres d'aujourd'hui ont un lien karmique plus fort avec Dordjé Shougdèn qu'avec les autres protecteurs du dharma. C'est pour cela que Morchen Dorjechang Kunga Lhundrup, un maître très accompli de la tradition sakya, a dit à ses disciples : "Maintenant le temps est venu de s'en remettre à Dordjé Shougdèn." Il a dit cela à de nombreuses reprises pour encourager ses disciples à faire grandir leur foi en la pratique de Dordjé Shougdèn.
Ces dernières années, la personne qui a pris la plus grande responsabilité pour la propagation de la pratique de Dordjé Shougdèn a été feu Trijang Dorjechang, le gourou racine de bon nombre de pratiquants gelougpas, depuis d'humbles novices jusqu'aux plus grands lamas. Il a encouragé tous ses disciples à s'en remettre à Dordjé Shougdèn et a donné de nombreuses fois des transmissions de pouvoir de Dordjé Shougdèn. »
Controverse autour de la condamnation du culte de Shougdèn par le dalaï-lama Le 14e dalaï-lama désapprouva publiquement le culte de Shougdèn dès 1975[8]
Selon un reportage de France24, plus qu'une divergence spirituelle, cette affaire serait un enjeu politique : les Shougdèn sont ouvertement accusés par des proches du dalaï-lama de soutien à la Chine et de trahir la cause tibétaine[4]. Samdhong Rinpoché, premier ministre du gouvernement tibétain en exil, affirme dans le reportage que "tous les pratiquants Shougden du monde entier sont tous financés par les chinois", accusations qu'ils refutent et déclarent infondées.[9] Dans le même reportage, les moines tibétains pratiquants de Dordjé Shougdèn accusent à leur tour le Dalai Lama d'incohérence. L'un d'eux témoigne: "D’un coté, le Dalaï-Lama parle tout le temps de liberté de religion et de compassion et, de l'autre, il nous interdit de pratiquer notre religion et nous chasse des monastères. C'est incohérent, on ne croit plus du tout en lui".
Helmut Gassner fût longtemps le traducteur officiel du Dalai Lama en Autriche et en Suisse. En mars 1999, à la fondation Friedrich-Naumann à Hambourg, il désigne dans son discours l'oracle d'état du Dalai Lama comme le principal responsable de cette interdiction, étant jaloux des pouvoirs de Dordjé Shougdèn et de l'aide essentielle qu'il a apporté pour faire sortir le Dalai Lama du Tibet après l'invasion chinoise.[10]
Le Bureau du 14e Dalaï-Lama a résumé les raisons qui ont mené ce dernier à décourager ceux qui suivent le bouddhisme tibétain de pratiquer le culte de Shougdèn[11] :
1.Risque d’adoration d'un esprit dénaturant l'essence du bouddhisme tibétain[11] 2.Obstacle à un développement non-sectaire authentique[11] 3.L'unité du peuple tibétain étant importante pour sa survie, l’engagement dans une telle pratique controversée est inapproprié[11] Dans son livre Condemned to Silence: A Tibetan Identity Crisis[12], Ursula Bernis réfute ces trois accusations comme suit (p. 65) [12]:
1.Les bouddhistes qui s'en remettent à Dordjé Shougdèn le considèrent non pas comme un esprit malfaisant, mais comme un Dharmapala qui est par nature le bouddha de la sagesse. Si le dalaï-lama se sent si concerné par le fait que le bouddhisme puisse dégénérer en culte des esprits, pourquoi tous les autres membres la communauté tibétaine (y compris son propre gouvernement) sont-ils autorisés à vénérer des esprits ? 2.Toutes les traditions bouddhistes sont « sectaires », dans le sens où elles présentent et soutiennent un culte particulier du bouddhisme et non pas les autres. Il n'y avait aucune raison de montrer du doigt uniquement les Gélougpas, si ce n'est à cause de leur relation étroite avec le pouvoir politique. 3.Les références historiques sont problématiques dans chacun de ces cas. Au minimum, elles sont ouvertes à interprétation, ce qui remet toujours en question le point de vue dogmatique du dalaï-lama.
(Source Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Dordj%C3%A9_Shougd%C3%A8n )
ET ... un autre article tout aussi révélateur :
Le symbolisme de Dordjé Shougdèn
De quelle manière Dordjé Shougdèn protège la croissance de réalisations spirituelles dans nos esprits ?
Parce que sa nature est la sagesse pleinement éveillée, il nous aide à identifier, réduire et finalement éradiquer les états d’esprits négatifs, comme la colère, l’orgueil, la jalousie, l’attachement désirant et l’ignorance.
Bouddha a appelé ces états d’esprits négatifs les vrais ennemis des êtres vivants, et l’aspect courroucé de Dordjé Shougdèn symbolise le pouvoir de sa sagesse spirituelle pour les détruire.
Les bouddhistes ne considèrent jamais que d’autres êtres vivants sont leurs ennemis. Nos seuls ennemis sont ces ennemis intérieurs, les états d’esprit négatifs, qui causent de la souffrance à nous-même et aux autres.
[Symbolisme]L‘épée que tient Dordjé Shougdèn symbolise le pouvoir spirituel de sa sagesse, qui coupe à leurs racines ces ennemis nuisibles, et le coeur qu’il tient dans son autre main symbolise l’amour et la compassion universelle d’un être pleinement éveillé. Il porte les robes d’un moine pour nous rappeler que nous devrions toujours observer une discipline morale pure.
En réalité, Dordjé Shougdèn est un bouddha de la compassion, qui, comme un père pleinement éveillé prend soin de nous et nous fournit tout ce dont nous avons besoin pour progresser sur la voie spirituelle.
Il montre un aspect courroucé seulement pour nous rappeler que les états d’esprit néfastes, comme la colère, l’orgueil et la jalousie ne doivent pas être tolérés dans notre esprit.
Protection de tous les êtres vivants
Les adeptes de Dordjé Shougdèn le considèrent comme une émanation de leur guide spirituel, qui est un fidèle adepte de Djé Tsongkhapa.
Djé Tsongkhapa était un grand maître bouddhiste du XIVe siècle, qui a reformé et restauré la pureté du bouddhisme tibétain, en mettant l’accent sur les enseignements originaux de bouddha, passés en une succession ininterrompue de maîtres réalisés. De nos jours, de tels maîtres de cette tradition sont capables de révéler la voie entière de l’illumination, telle que bouddha l’a lui-même originellement enseignée.
Dans la prière à Dordjé Shougdèn, nous prions pour que cette tradition pure soit préservée, afin que tous les êtres puissent suivre la voie de l’illumination et faire l’expérience d’une paix intérieure et d’un bonheur durable.
Mais nous ne prions pas uniquement pour les disciples de Djé Tsongkhapa, ou même pour l’ensemble des bouddhistes. Nous prions pour que Dordjé Shougdèn protège tous les êtres, sans exception.
Comme il est dit dans la prière : Par tes actions préventives et fortifiantes, Conduit tous les êtres sur la bonne voie du bonheur ultime.
[b]Source : Western Shugden SocietyUnion des pratiquants occidentaux de Shougdèn http://www.westernshugdensociety.org/fr/dorje-shugden |
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