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 ARTICLE du magasine de psychologies.com

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MessageSujet: ARTICLE du magasine de psychologies.com   ARTICLE du magasine de psychologies.com EmptyMer 11 Oct - 19:32

ARTICLE du magasine Psychologies.comARTICLE du magasine de psychologies.com Mereetfillehf3

Blessants comme des coups de poignard, ces mots, tant de filles les ont entendus… Simple maladresse, jalousie ? C'est la nature même de l'amour maternel qui est en cause. Avec ses ambiguïtés que les filles doivent apprendre à dépasser.

Le grand plaisir de ma mère, rapporte Murielle, c'est de raconter combien ma naissance l'a déçue : “Oh ! encore une fille, pas de chance”.

Ce n'est pas parce que mères et filles sont faites de la même étoffe que leurs relations sont forcément sans aspérités. Certaines petites phrases maternelles sont plus douloureuses que des coups. Et marquent davantage. Pourtant, elles sont énoncées avec le sourire, comme des plaisanteries anodines. Tant et si bien que la destinataire, la fille, reste paralysée, mais dubitative : sa mère lui a-t-elle ou non, lancé une "vacherie" ? Son cœur répond par l'affirmative, sa raison cherche la raison… et le sens des paroles maternelles.
“Ma pauvre, je te plaindrais si j'avais le temps”
Lorsque, sur les conseils de son thérapeute, Murielle a tenté d'expliquer à sa mère que son attitude ironique la faisait souffrir, celle-ci lui a répondu avec un regard innocent : « Ma pauvre, si j'avais le temps, je te plaindrais ! » Ou encore Emmanuelle : « Quand j'essaye de faire comprendre à ma mère que son attitude me blesse, elle me dit avec un petit sourire : “Je ne vois vraiment pas de quoi tu parles.” Parfois, je me demande même si j'ai bien entendu, ou mal interprété ses propos. »

Pourquoi les mauvaises plaisanteries maternelles ont-elles un tel impact ? « La fille commence à les entendre dès l'enfance, à un âge où elle idéalise terriblement sa mère et la croit toute-puissante, explique Françoise Dupin, psychothérapeute. Et elle ne se révolte pas, dans l'espoir d'entendre enfin les mots d'amour qu'elle attend depuis toujours. »

« Pourquoi ma mère est-elle si souvent dure vis-à-vis de moi ? » s'interrogent bon nombre de filles. « C'est la nature même de l'amour maternel qui est en cause, affirme Françoise Dupin. Pour la mère, sa fille est un miroir qui lui renvoie sa propre image. Elle lui rappellera, par exemple, une féminité qu'elle n'a jamais acceptée. D'où des sentiments ambivalents, toujours teintés d'agressivité. »
“Si j'avais été pour l'avortement, tu ne serais pas née”
« A l'adolescence, mes relations avec ma mère étaient tellement tendues que je me suis mise à avoir des crises d'étouffement, se remémore Anna. Un prof lui a conseillé de m'envoyer en thérapie. Elle lui a répondu tranquillement que mon père et elle avaient dépensé assez d'argent pour moi et qu'ils n'allaient pas investir dans un traitement qui ne marcherait pas, étant donné mon caractère têtu. »

Même si aucune violence n'est concrètement commise, les vœux de mort planent. Et s'engouffrent dans les petites phrases. « Si j'avais été pour l'avortement, tu ne serais pas née. » Cette phrase, prononcée par sa mère d'un ton serein, a fait à Eva l'effet d'un coup de poignard. Quant à Sophie, elle se souvient encore d'un séjour à l'hôpital : « J'avais eu un accident de voiture sans gravité. Venue me rendre visite, ma mère a voulu faire une bonne plaisanterie : “Un peu plus, et tous tes problèmes étaient réglés.” »

« Fréquemment, ces mères ironiques, moqueuses, peu tendres, sont dépassées par leur agressivité, et n'en ont pas entièrement conscience, souligne Gérard Duperon, psychothérapeute. En outre, dans la mesure où se rejoue généralement avec leur fille une histoire qui les a elles-mêmes opposées à leur mère – où elles tenaient le mauvais rôle –, elles estiment avoir pleinement le droit d'agir comme elles le font. » D'autant qu'il n'est pas rare qu'elles ressentent inconsciemment la naissance de leur fille comme une frustration supplémentaire. « Avoir un enfant de sexe mâle accorde symboliquement un phallus, un sentiment de pouvoir à la mère, alors qu'une fille la ramène à ses limites, explique Françoise Dupin. Son fils est son “petit homme” qui, enfant, souhaitait l'épouser et pour qui elle s'efforce de rester séduisante. »
“Il ne reste que deux places dans le caveau, pour moi et ton frère…”
« Quand nous étions enfants, elle s'extasiait sur les résultats scolaires de mon frère, raconte Nadia. Moi, quand je ramenais un bon carnet, c'était “normal”. S'il avait un zéro, c'était un accident ; si j'en récoltais un, j'avais “négligé mon travail”. Aujourd'hui, comme elle vit seule, je l'aide, fais ses courses, lui téléphone tous les jours… Mon frère, qui habite tout près, lui rend rarement visite. Pourtant, le héros, l'idole, c'est lui. »

Plus insidieuse, la mère de Laura a avoué à sa fille, l'air désolé : « Ecoute, ma chérie, nous nous sommes occupés du caveau familial. Malheureusement, il ne reste plus que deux places : une pour moi, une pour ton frère. On a pensé que ça t'était égal, à toi. » Beaucoup de mères pensent que leur fille, par sa seule existence, leur vole quelque chose de leur être, de leur féminité, et constitue un danger pour elles. La marâtre de Blanche Neige existe à des millions d'exemplaires. « Mon beau miroir, dis-moi que je suis la plus belle », implore la mère. Et le miroir – ou l'inconscient – de répondre : « Ma reine, ta fille est mille fois plus belle que toi… »
Blessants comme des coups de poignard, ces mots, tant de filles les ont entendus… Simple maladresse, jalousie ? C'est la nature même de l'amour maternel qui est en cause. Avec ses ambiguïtés que les filles doivent apprendre à dépasser.
“Rien ne te va, tu ressembles à un sac”
C'est souvent par des attaques "physiques" que débutent les hostilités. « Décidément, rien ne te va ; sur toi, n'importe quel vêtement ressemble à un sac à patates », commentait, avec une objectivité feinte, la mère de Sophie quand, petite fille, celle-ci étrennait fièrement une nouvelle robe. « Tu es le vilain petit canard de ma portée », lui jetait-elle, compatissante. « La mienne me répétait sans cesse que j'étais empotée, confie Claude. Quand j'ai eu 8 ans, elle m'a inscrite dans un cours de danse classique. Pendant toute l'heure, elle m'observait et, régulièrement, me lançait : “Ma fille, tu es aussi gracieuse qu'un hippopotame en tutu !” Apparemment désolée, elle ajoutait, candide : “Dommage que tu ressembles tant à ton père et si peu à moi.” »

La puberté, âge où la féminité éclôt, est une période très critique dans l'histoire de la relation mère-fille. « Quand j'ai eu mes premières règles, elle m'a dit d'un ton dégagé : “Ne t'inquiète pas, c'est juste du sang pourri qui coule tous les mois” », confie Emilie. « Les paroles de la mère au sujet du corps en pleine transformation de sa fille orientent tout son destin de femme, explique Gérard Duperon. Pour qu'elle puisse s'accepter, il serait important que sa mère la traite sur ce plan en égale et l'aide symboliquement à prendre conscience qu'une étape de son existence a été franchie. Or, les propos qu'elle tiendra seront forcément tributaires de son propre rapport à la sexualité, à la séduction ! Dans de nombreux cas, elle s'efforcera de maintenir sa fille dans un statut de petite fille, très éloignée de la “chose” sexuelle. »

Et la mère "intrusive" de se délecter… « Un week-end, ma mère, qui avait découvert mon journal intime, en a lu à haute voix des extraits à toute la famille, se rappelle Joanna, encore traumatisée par cet épisode. “Ah, ma petite fille est amoureuse”, disait-elle en riant. Tout le monde pouffait. J'étais en larmes, furieuse et honteuse. Trois ans plus tard, elle s'est permis de révéler à l'un de mes amis que je l'aimais et qu'il devait être gentil avec moi parce que j'étais une fille fragile et naïve. Elle a justifié cette intrusion dans mon intimité en me jurant qu'elle n'avait agi que dans mon intérêt. »
“Tu attends une petite fille ? Je la plains”
Le moment où la fille devient mère est parfois l'occasion de renouer le dialogue, mais pas toujours… Car il est des mères qui tiennent à rester éternellement la seule vraie mère. D'où, une fois de plus, des plaisanteries douteuses. « Quand je lui ai appris que j'attendais une petite fille, rapporte Emmanuelle, ma mère m'a dit, calmement, le sourire jusqu'aux oreilles : “Je la plains. Lorsque je la garderai, je lui raconterai qui tu es vraiment.” » « Ma fille, tu es une mauvaise mère » : cette idée occupe le premier rang au palmarès des critiques maternelles. « Traiter sa fille de “mauvaise mère” est une façon de se déculpabiliser en insinuant : “Je n'ai pas été une mauvaise mère, la mauvaise, c'est toi” », assure Françoise Dupin. « Un jour, j'explique à ma mère que j'ai l'impression d'avoir trop couvé mon fils adolescent, relate Pascale. “Vraiment ? réplique-t-elle, avec un parfait étonnement. Il me semblait plutôt que tu ne t'étais pas assez occupé de lui !” »

Et bien qu'elle refuse absolument de l'admettre, la préférence de la mère pour un enfant se déplace volontiers sur ses petits-enfants. Pascale l'a constaté. « Depuis leur naissance, elle comble de jouets les enfants de mon frère. Mon fils, lui, n'a longtemps eu droit à rien. “Il est beaucoup trop petit pour apprécier les cadeaux” », justifiait-elle.
La mère, une sainte ? une sorcière ? Non, juste une femme ! Pour grandir, échapper à son emprise,la fille doit prendre ses distances et cesser de prendre ses jugements pour des lois divines. L'autonomie est à ce prix. Mais ce travail mental est souvent lent et difficile.

« Ma mère m'assurait sereinement que je n'arriverais pas à grand-chose dans la vie, confie Monique. Je lui ai largement donné tort. Je suis mariée, j'ai un travail qui me plaît. Mais, avoir un enfant, c'est une autre histoire. N'ayant jamais été câlinée par elle, je crains terriblement de ne pas réussir à être la bonne mère, tendre, à l'écoute, que je rêve de devenir. » Une crainte légitime. On s'aperçoit que les filles ayant eu à subir un comportement maternel peu tendre, ironique, dévalorisant, tendent – malgré elles – à reproduire cette attitude qui les a fait souffrir. Du moins, tant qu'elles n'ont pas réussi à évacuer tout ressentiment vis-à-vis de celle qui ne leur a pas donné l'amour et la reconnaissance qu'elles attendaient.
IMMATURES OU CRUELLES ?
Beaucoup de ces mères agressives, moqueuses ressemblent au portrait du parent immature campé par la psychanalyste Gisèle Harrus-Révidi (1). Elles ne se sentent ni responsables ni coupables, tels d'éternels enfants égocentri ques. La maturation psychique nous apprend à contrôler nos pulsions. Ce dont elles ne seront jamais capables.

Elles sont fréquemment débordées par l'envie, la jalousie. Tout leur est dû et ce que les autres – leur fille notamment – ont les lèse. Elles semblent adaptées aux exigences sociales et sont même, parfois, dévouées : elles nourrissent bien leurs enfants, les font soigner, les envoient à l'école, etc. Pourtant, leur unique préoccupation, c'est elles-mêmes. L'idée de vieillir leur est insupportable et, curieusement, elles font souvent nettement moins que leur âge !

1- in “Parents immatures et enfants adultes” (Payot, 2001).
LA VENGEANCE D'UNE FILLE :
La vengeance d'une fille

A la mort de Marlene Dietrich, sa fille Maria Riva, entreprend de clamer au monde entier, dans “Marlene Dietrich par sa fille” (J'ai lu, 1995), quelle mauvaise mère avait été la star : égoïste, manipulatrice, tyrannique et cynique. Pour se justifier, Maria Riva use, comme le montre Marie-Magdeleine Lessana dans “Entre mère et fille : un ravage” (Hachette, 2002), des moyens habituellement utilisés par les mères "intrusives" pour entrer de force dans l'intimité de leurs filles : lecture du journal intime de maman, viol de sa correspondance amoureuse.

Ainsi, la fille de la star relate-t-elle crûment la première expérience sexuelle de sa mère, ou dévoile que celle-ci adorait les hommes impuissants. Ce faisant, elle cherche à l'atteindre dans sa féminité. Une façon de se venger de cette mère hypernarcissique qui, toute sa vie, la tint responsable, par sa naissance, de sa poitrine tombante.


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Anne

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MessageSujet: ARTICLE du magasine de psychologies.com   ARTICLE du magasine de psychologies.com EmptyMer 11 Oct - 22:39

Very Happy Fil invisibe Very Happy :Alors que je lisais "hippopotame en tutu " Benoît , qui était devans la télévision ,a dit : ." OOH ! Ils sont trop mignons ces bébés hippopotames ! "Exactement au même moment !! Bisous , I love you
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Anne

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MessageSujet: ARTICLE du magasine de psychologies.com   ARTICLE du magasine de psychologies.com EmptyMer 11 Oct - 22:42

Wink Je Rajoute mon L :fil invisibLe que nous savons voir ... queen Very Happy
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